Position de Publicis Groupe au moment de la parution du rapport de l'ANA, Association américaine des annonceurs

• Toutes les négociations de contrat que nous engageons avec nos clients intègrent les normes de transparence qui leur conviennent. Nous ne pouvons être plus clairs : nous nous engageons à respecter complètement les termes de contrats que nous avons signés avec nos clients et nous avons, en interne, des contrôles stricts de conformité.
• L’ANA a manqué à ses devoirs envers ses membres, envers les annonceurs, les agences et toute l’industrie. Le rapport s’appuie sur des allégations et dénonce des situations mettant en cause des entreprises ou des individus non identifiés pour exposer des faits non vérifiables. Si l’auteur du rapport a la preuve de pratiques douteuses de la part de certaines agences il devrait les dévoiler afin qu’une action appropriée soit engagée. Ces allégations sont trop sérieuses pour être reprises d’une manière aussi peu productive. Depuis le premier jour, nous avons souhaité collaborer avec les organisations professionnelles pour améliorer ou redéfinir les règles, si nécessaire. 

Nous comprenons parfaitement la nécessité pour les annonceurs d'avoir une certitude sur la façon dont leurs investissements sont employés et de veiller au respect des contrats signés par nous. Depuis des décennies, la confiance mutuelle est un des fondements de notre Groupe. Si l'ANA avait souhaité ouvrir un débat au niveau de l'industrie sur le sujet nous aurions été prêts à collaborer et c'est tout le sens de nos démarches auprès de 4As (Association des Agences aux Etats-Unis) depuis des mois. En refusant cette démarche et choisissant une approche spectaculaire il semble que l'ANA n'a pas cherché à aider à la solution d'un éventuel problème mais a agi en poursuivant d'autres buts.

L’ANA a manqué à ses devoirs envers ses membres, envers les annonceurs, les agences et l’ensemble de l’industrie en publiant un rapport basé sur des allégations et des situations faisant référence à des entreprises et individus non identifiés pour porter des accusations très larges et invérifiables. Malgré les demandes insistantes de Publicis Groupe et d’autres entreprises du secteur de préciser les noms et les sources dans le rapport, celui-ci se réfugie derrière l’anonymat plutôt que d’amorcer un dialogue constructif et responsable.

Le résultat est que le rapport n’encourage pas la mise en œuvre de changements qui pourraient rassurer les clients et les agences sur le fait que sont mis en place les outils pour travailler ensemble convenablement dans un paysage des medias en pleine évolution. Les différentes pratiques évoquées donnent une image déformée de la profession en laissant entendre que celles- ci sont très répandues.

Si les auteurs du rapport ont la preuve de pratiques douteuses de la part de certaines agences, ils devraient les révéler et établir les faits afin que les actions appropriées soient lancées.

Les déclarations non fondées reprises dans la presse ont déjà abimé la réputation de l’industrie et mis en danger la composante la plus importante de la relation client- agence: la confiance.

La confiance est un principe clef chez Publicis Groupe, et chaque négociation de contrat que nous avons avec nos clients a notamment pour but de trouver ensemble les normes de transparence qui conviennent à leurs besoins du moment. Publicis Groupe a des règles internes strictes, y compris un code de déontologie qui sert de référence pour le contrôle de nos procédures et notre reporting financier. Nous révisons nos méthodes de travail constamment afin qu’elles soient au meilleur niveau et attendons de nos collaborateurs qu’ils les appliquent.

Nous ne pouvons être plus clairs : nous nous engageons à respecter complètement les termes du contrat établi entre agence et annonceur. Nous sommes toujours prêts à écouter les clients qui auraient une question sur les services que nous rendons et sur la façon dont nous sommes rémunérés de façon à ce que nous puissions traiter le sujet directement avec eux. Nous pouvons aussi préciser que certaines pratiques évoquées datent un peu et n’ont pas été révisées en fonction des changements rapides ayant cours dans les medias. Les évolutions les plus récentes des médias exigent plus de dialogue et de concertation entre agences et annonceurs afin de favoriser un consensus.

Nous n’avons eu de cesse de défendre notre industrie comme nos clients et l’année dernière nous avons activement pris part aux discussions avec l’ANA et les 4’s afin de promouvoir une plus grande transparence. Nous étions sur le point de rendre public cet ensemble de normes lorsque l’ANA s’est retirée du projet. Aujourd’hui nous avons la ferme volonté de développer ces nouvelles règles. 

De même, le courrier que nous avons envoyé le 30 mai aux 4A’s, avant que le rapport soit publié et qui soulignait nos réticences sur l’approche de l’ANA est resté lettre morte. La lettre est insérée ci-dessous.

Nous prenons le temps nécessaire à la lecture de ce rapport et ferons d’autres commentaires ultérieurement.